Quand je repense à mon passé, j'aime penser à des princesses comme Tiana ou Cendrillon. Deux images issues d'un milieu modeste et qui n'avaient pas spécialement de quoi pouvoir réaliser leurs rêves... Sans pour autant cesser d'y croire, ni en perdre foi et conviction... Vous me direz, je ne suis certainement pas la seule dans ce cas. À avoir eu un rêve, à s'en être accrochée et, par un heureux coup du sort, allié à de l'audace et de la détermination, d'être parvenue à le concrétiser ! Et pourtant, je fus loin de toujours croire que ça finirait par se réaliser... Sans doute parce que nous sommes beaucoup à être issu d'un milieu modeste sans pour autant parvenir à réellement tirer notre épingle du jeu...

Je ne suis pas née 'princesse'. Non. Là où j'ai vu le jour, c'est dans les quartiers pauvres d'une ville à la renommée dés plus discutables. Oui, Chino n'a jamais été la destination rêvée de l'état de la Californie. Il s'agissait surtout d'une ville possédant une assez mauvaise réputation et d'une mauvaise presse. La cause ? Sans doute l'aspect modeste, parfois pauvre, des familles y vivant. Mais également de l'insécurité, de la délinquance et de la criminalité que l'on pouvait rencontrer. Enfin, selon les 'on dit' car, étant une enfant de là-bas, je peux vous affirmer que ce n'est certes pas le paradis sur terre, mais on peut toutefois y vivre sans croiser une armée de sans-abris à tous les coins de rue, et sans avoir la boule au ventre de se retrouver avec un couteau sous la gorge dés qu'on sortait de chez soi. Mais, je pense que c'est un peu comme partout... On idéalise ou exagère toujours les points positifs comme négatifs ! Mais soit ! Je ne pense pas que ce soit un historique de ma ville natale qui vous intéresse pour le moment !

Mon père travaillait comme mécano dans un garage à quelques pâtés de notre modeste maison de quartier. Ma mère quant à elle... Eh bien, résumons la situation en disant que ma naissance c'est accompagnée d'une période baby blues, qui s'est allongé en dépression et dont le seul remède semblait être capitaine alcool et lieutenant médicaments. Elle ne travaillait pas, ne travaillait plus. De ce que j'en entendais à la maison, elle avait perdu son travail de vendeuse lorsqu'elle était enceinte de mon frère. De deux ans mon aîné, son choix s'était porté sur le fait de l'élever en tant que petit nourrisson... Avant que je ne sois mise en route par le plus grand des hasards. Suite à cela, elle n'a pas retrouvé son ancienne place... Mais ne cherchait jamais à en trouver une nouvelle. Autrement dit, le quotidien de notre foyer pouvait se résumer à un père qui enchaînait les heures de boulot autant qu'il le fallait, et autant qu'il le pouvait, tandis que ma mère nous sommait de lui laisser sa tranquillité afin de picoler à sa guise. Heureusement avais-je mon frère. Heureusement avions-nous des camarades de jeu dans le quartier. Et heureusement que nous avions tout le loisir de pouvoir sortir jouer comme on le voulait en dehors des cours. Non, c'était loin d'être rose pour autant, mais ça nous semblait normal, naturel, logique. Et je dois dire que, depuis toute petite, tant que j'avais mon frère, je me sentais en sécurité, à l'abri, comme protégée de tout. Rien ne comptait plus à mes yeux que ça.

Nous n'avons pas réellement de souvenirs avant notre quatre ou nos cinq ans. Ainsi, je ne sais pas si cela m'arrivait plus petite, mais aussi loin que remontent lesdits souvenirs, mon plus grand plaisir a toujours été de danser. Dés que j'entendais une mélodie, dés que j'entendais des notes, je ne pouvais me retenir de me laisser aller, transporter, guider parce que m'inspiraient ces différentes mélodies. Je me trémoussais. Je sautillais. Je gesticulais dans tous les sens telle une pile électrique. Mon souvenir le plus fort, et la première certitude de ma vie, je n'avais pas encore totalement six ans. Ma mère dormait dans sa chambre. Mon frère était avec un copain dans la cuisine. Et moi ? J'étais sagement assise dans le fauteuil du salon en train de zapper avec la télécommande. Je me suis arrêtée tout d'un coup sur une chaîne. Il y avait une belle jeune femme. Dans sa tenue de représentation, elle valsait d'un bout à l'autre d'une grande scène sur un air de musique classique. Mes yeux ont été captivé. J'étais immobilisée. Je ne bougeais plus. Je ne prêtais plus aucune attention à ce qui m'entourait, ni à l'endroit où j'étais. La petite fille que j'étais avait le souhait et le désir fou de pouvoir se transformer sous les traits de cette danseuse étoile et d'être à sa place, sur une grande scène, en train de danser pour la télévision tout en se laissant envoûter par des mélodies plus belles les unes que les autres. Non, je n'avais pas six ans... Et pourtant, ce jour-là, je savais que c'est ça que je voulais faire de ma vie. Danser. Encore. Toujours. À jamais...

S'il y a une réalité dont on n'a clairement pas conscience quand on est enfant, c'est bien celle de l'argent. Lorsque j'ai dit à mes parents que je voulais devenir une danseuse étoile, le visage de mon père s'était instinctivement éteint. Ma mère s'est mise à rire, à se moquer de moi et à me traiter d'incapable, d'imbécile, d'abrutie, que ce n'était pas ça un métier. Que ce n'était pas avec ça qu'on pouvait espérer construire une vie. Mon père, quant à lui, toujours silencieux, ne su jamais comment me dire qu'il n'aurait pas les moyens de m'aider à accomplir ce souhait, ce rêve. Ainsi, et surtout très égoïstement et injustement, j'ai piqué mes crises de caprices quand je n'avais que sept ans. Mon père avait trouvé une petite école de danse sans prétention dans le centre ville de Chino. C'était de la danse, oui, mais ce n'était pas du classique. Ce n'était pas comme ce que j'avais vu à la télé. Ce n'est pas comme je l'imaginais dans mes rêves. Et, vous avez beau dire ce que vous voulez mais, à cet âge là, vous vous moquez bien du pourquoi, du comment, que c'est déjà mieux que rien... J'ai fait une tête de ronchon les premières semaines. Je traînais toujours les pieds pour y aller. Je ne me montrais d'aucune bonne volonté. Et je multipliais les crises de nerfs au détriment de mon pauvre père, auquel ma mère lui rebâcha les oreilles que de toute façon, une fois encore, ce n'était pas une façon de grandir, de faire sa vie et j'en passe. Bon sang qu'elle pouvait me sortir par les trous de nez, aussi jeune étais-je déjà !

Ce n'est qu'au bout de deux mois à suivre les cours que j'ai finalement pris goût à cette école de danse. Une des profs avait vu mon comportement et pris l'initiative de me prendre à part pour en discuter. Je lui ai dis ce que je croyais quand mon père m'avait parlé des cours. Je lui ai fait part de mon rêve de petite fille. Et elle su me réconforter et me montrer que, quelque soit le type de danse, il y avait toujours une base classique derrière. Au même titre de la richesse que tout autre danse pouvait comporter, comme l'énergie du hip hop, la libération du street jazz, la chaleur d'une salsa, la ferveur d'un tango ou l'excellence d'une chorégraphie mélangeant chaque aspect de ces différences. Bien sûr, c'est une richesse dont il me fallut plusieurs années de pratique pour en avoir conscience, pour en ressentir l'épanouissement. Alors, ce n'était peut-être qu'une simple école de danse de quartier sans grande prétention. Elle ne faisait nullement partie de ces grands établissements de haute renommée dont l'on parle avec élitisme. Mais j'y ai beaucoup appris. Outre la danse, j'y ai découvert la solidité d'un groupe soudé, semblable à celui d'une véritable famille aimante et présente pour chacun de ses membres. J'y ai trouvé la simplicité qui n'empoisonne pas les élèves entre eux dans une quelconque compétition au titre du meilleur apprenti. J'y ai découvert les valeurs d'entraide et de solidarité. Sans compter les joies d'être dans un endroit beaucoup plus vivant, beaucoup plus chaleureux que mon propre foyer. J'aimais y aller. J'aimais y être. Je n'avais jamais le sentiment d'y travailler, d'y étudier. Bien sûr, la danse est comme tout le reste, elle se travaille bien évidemment. Mais cela se faisait dans une atmosphère de plaisir, de légèreté. On ne voit pas le temps passer. On veut continuer encore, encore. Au-delà des fatigues du corps, au-delà du repos que demande chaque partie de nos muscles. J'étais telle une droguée, totalement accroc, dans un état d'addiction aggravé. Et je ne comptais certainement pas m'en sevrer !

Les cours ? Je veux dire le collège et le lycée, ce n'était pas pour moi. Bien sûr, mon père m'avait fait passé le deal. Vu le prix de l'école de danse, mes cours là-bas contre de bons résultats à l'école. Il savait comment faire un marché avec moi. Sans compter que, naïvement, j'avais l'espérance que me montrer bonne élève allégerait l'ambiance perpétuellement tendue entre ma mère et moi. Mais, de ce côté là, je pense que j'en demandais trop. Je ne faisais jamais assez bien pour elle. Je restais l'idiote de la famille qui vivait trop de ses rêves au lieu d'aider ses parents à s'en sortir financièrement. Plus d'une fois elle me compara d'ailleurs à mon frère qui, très jeune, avait suivi mon père dans la mécanique et ramena déjà son petit argent de poche alors qu'il n'avait que quatorze ans. Mais, pour m'éloigner des engueulades et cérémonies de reproches, je faisais chez moi ce que je faisais en cours. Je glissais mes écouteurs dans les oreilles et repensais à chaque chorégraphie sur les morceaux déjà travaillés, quand je ne partais pas à la découverte de nouvelles musiques tout en imaginant comment danser dessus.

Ainsi se passa ma jeunesse, ainsi se passa mon adolescence, jusqu'à ce qu'arrive cette folie de postuler chez Mickey. Mais je pense qu'avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques précisions doivent être apportées. À la maison, nous n'avions pas le luxe de pouvoir avoir les vhs, ni même plus tard les dvd's de tous les dessins animés Disney. Pourtant, comme tout enfant, j'en ai été bercé dans une certaine mesure. Je pouvais profiter de la sortie de chaque nouveau Disney via une amie de la danse qui, disons pour ma culture, m'initia à chaque fois au dernier enfant en date de la grande industrie de rêve. Après, je n'avais pas non plus l'occasion de pouvoir jouer ma fangirl de Disney, ni à en connaître les films et les chansons par coeur. Mais au moins n'en restais-je pas inculte. Cela plus la renommée de la compagnie, et il était naturel que comme beaucoup, je considère la boite, le parc et tout ce qui était attrait à Disney comme de la magie et de la fantaisie à l'était pur. En revanche, je n'avais jamais visité le parc d'attraction. Ainsi, c'était totalement dans l'inconnu que je tentai un coup de poker. Le pourquoi de ce coup de poker ? C'était surtout pour faire un beau pied de nez à ma mère et lui fermer son clapet une bonne fois pour toute. Mes parents étaient sur mon dos pour que je trouve un job, que je puisse me payer des études et que je m'assure un avenir beaucoup plus confortable. Et, dans un sens, je continuais de me persuader que je leur devais. C'est vrai que mon père ne m'a jamais rien demandé pour mes cours de danse, même si cela lui coutait quelques heures supplémentaires par mois. Et quant à ma mère, je voulais qu'elle remarque que malgré toutes ses remarques de découragement, non, je ne finirai pas en épave comme elle ! Une volonté qui m'inspira cette prise de risque, ce culot de postuler comme jobiste au sein du parc californien du grand roi Mickey.

Quand j'ai reçu la réponse, je ne savais pas quoi penser, je ne savais plus quoi faire, ni où me mettre. Bon, ça n'avait rien de magique sans doute de décrocher une place de jobiste dans ce parc d'attraction mais, pour la première fois de ma vie, j'avais la sensation d'avoir escaladé l'Everest. Ca représentait une opportunité et une chance immense pour moi. Il était hors de question que je ne saisisse pas la balle au bond ! Si j'étais aussi excitée, c'est surtout que je n'avais pas été engagée pour être une vendeuse, une réceptionniste ou une femme de chambre dans l'un des hôtels du parc, non. Là où c'était pour moi le rêve, c'était qu'ils recherchaient quelques danseuses et que je fus choisie en la matière ! Non mais, c'était de la folie... Gagner de l'argent pour danser... Et puis se retrouver à faire cela dans un royaume magique et féerique... Oui, non, quand on m'a annoncé ça, il m'a fallu deux jours pour réaliser que je ne rêvais pas. Une réalisation qui était, en plus, loin de me faire imaginer que cela ne serait que le début de ce tout nouveau rêve, de toute cette nouvelle magie... Beaucoup disent que Disneyland est un endroit hors de la réalité et du temps, où tout peut devenir possible, où les rêves peuvent prendre vie. Des mots qui n'ont jamais été aussi censés, réels et véritables pour moi...

Mes parents ne m'ont jamais réellement demandés d'argent ou quoi que ce soit. J'avais dix-huit ans, je devais subvenir à mes propres besoins et payer mes études. C'était le deal. Cependant, je faisais toujours en sorte de me démerder pour leur envoyer un petit quelque chose, une petite enveloppe avec quelques billets dés que je le pouvais. Une manière pour moi de les aider, et aussi de remercier implicitement mon père qui, de ses petits sacrifices, m'avait permis d'en arriver à ce rêve éveillé. J'essayais même de tenir ma parole et de jongler entre ma place de jobiste au parc et les études. J'avais voulu tenter la communication. Un domaine large pouvant vous mener n'importe où. Après deux années se passant plus ou moins bien au niveau des notes, je préférai opter pour une autre branche. Ca me lassait, ça m'ennuyait. Une ancienne amie du club de danse avait l'une de ses soeurs qui entrait à la fac de Droit. Je me suis dit, pourquoi pas ? Mais je n'ai tenu qu'une année. Et puis, pourquoi pas la psychologie ? Ca peut être bien la psychologie... Et il fallait vraiment que je veuille tenir parole envers mes parents pour m'acharner de la sorte. Mais au bout de deux années d'échec dans cette dernière branche, j'ai pris la décision d'arrêter les frais. De un, je perdais mon temps. De deux, je gaspillais de l'argent pouvant servir à autre chose. Et, de trois, j'eus la chance de recevoir une proposition pour travailler comme réelle danseuse au sein du parc, et non plus comme simple jobiste occasionnelle. Et quand vous recevez une si belle opportunité dans le grand parc de l'oncle Walt, vous ne refusez pas ! Quoiqu'il vous en coûte ! D'ailleurs, qu'on parle de prix à payer, si vous voulez savoir ce qu'il m'a coûté, je vous répondrai simplement mes parents. Là, mon père se mit de concert avec ma mère pour me reprocher mes choix, mes ambitions, mes décisions. J'ai rapidement réglé le problème. Je n'étais plus la fille de six ans qui n'ose rien dire, où l'ado de quatorze ans qui négocie pour faire ce qu'elle aime. J'avais vingt-trois ans. J'étais majeur, adulte, libre de ma vie. Je leur fis comprendre avant de leur raccrocher au nez, ce qui fragilisa et limita fortement nos rapports depuis lors. Mais qu'à cela ne tienne, car ce fut une mince 'perte' face à tout ce que je gagna par la suite... !

On pourrait croire que tous les reportages essayant de vous démystifier les dessous du parc semblent exagérés avec le côté famille et vie de rêve que l'on peut mener en travaillant à Disney. Mais pour ma part, je dirais que rien n'est surfait ! J'aspirais plus que tout de devenir une danseuse étoile enfant, mais maintenant adulte, mon seul souhait s'avérait de ne jamais être séparé de ce parc. Je ne me lasse jamais d'entendre la mélodie de Main Street dés qu'on rentre dans le parc. Je ne m'ennuie jamais de défiler sur les mêmes airs des grands classiques de Disney au gré d'une parade ou des différents show. Je suis toujours heureuse de me retrouver nez à nez avec le château de la Belle au bois dormant. J'ai toujours la même excitation de passer devant une attraction que je connais par coeur et en espérant avoir le temps de m'y glisser le temps d'un tour. Je m'amuse constamment à oublier le visage de mes collègues sous un costume de personnage pour les revoir avec les yeux d'une enfant qui n'a su être aussi proche de l'univers Disney qu'elle le voulait à l'époque. Et puis, même avec mes collègues, même avec la plupart des Cast Members... Mon école de danse était une petite famille... Celle de Disney est une plus gigantesque mais tout aussi magique, aimante et plus que plaisante à souhait. Non, depuis que j'ai signé mon contrat, je n'aurais pas pu rêver mieux... Mais Clochette avait, semble-t-il, encore un peu de poussière de feu pour mon avenir au sein du parc !

Croyez-moi, que vous tombez de haut et que vous ne savez plus comment vous vous appelez quand, de but en blanc, vous vous retrouvez convoquée par un responsable du service des ressources humaines... La première réaction, c'est de vous poser trente mille questions sur ce que vous avez fait, ou ne pas fait. Mais le pire, c'est quand la nouvelle est bonne et que, de but en blanc, on vous balance qu'on vous pressent pour une place de chorégraphe. Je vous le dis tout net : heureusement que j'étais assise à ce moment-là. Je ne suis pas du genre pleurnicheuse mais, la surprise, le bonheur, l'inattendu sont, réunis ensemble, parvenus à me faire pleurer de joie alors que je ne parvenais pas à contenir un large sourire ébailli et des yeux pétillants de mille feux. La sensation est telle que vous n'avez plus l'impression de toucher le sol. Je veux dire, un jour vous êtes une danseuse et, le lendemain, vous vous retrouvez avec l'opportunité de, certes, continuer de danser, mais surtout d'avoir la responsabilité d'une troupe, d'un spectacle et d'en assurer toute la chorégraphie de A à Z. Là, le rêve était largement dépassé. Il atteignait des sommets que je n'avais même pas demandé d'effleurer un jour. Je le prenais comme une nouvelle chance, un nouveau bonheur, une forme de consécration face à cet amour que j'ai toujours porté à la danse. La récompense d'être tant passionnée, tant par l'art que l'on pratique que par l'endroit où l'on travaille... Où l'on vit... Une consécration suprême que la magie de l'oncle Walt transforma une dernière fois en rêve en me faisant également devenir enseignante en danse au sein de la prestigieuse Disney Academy !

Oui, en quelques années, je me suis libérée, j'ai vécu mon rêve, je me suis épanouie en évoluant, en grandissant et en franchissant des paliers que je n'avais pas demandé, que je n'avais jamais osé effleurer du bout des doigts même dans mes rêves les plus secrets. Je suis heureuse. Je suis réellement et profondément heureuse de ma vie d'aujourd'hui. Et tout ça, grâce à Disney et à sa magie des contes de fées. Tout comme Cendrillon et Tiana, des épreuves, des moments plus durs que d'autres, des obstacles pour vous éloigner de vos rêves, mais sans que rien ne vous empêche à atteindre l'impossible. Vous me direz qu'il ne me manque plus que le chéri, le mari, le prince charmant pour vivre heureux en ayant beaucoup d'enfants... Mais je n'ai même pas besoin de ça. Dans un sens, j'aimerais que ma vie ne change plus telle qu'elle est aujourd'hui, pas même pour un prince charmant... D'autant qu'en la matière, je pense que la magie de l'oncle Walt m'a encore réservé une nouvelle surprise... Et si tel est le cas, ce serait vraiment inattendu et sincèrement jamais imaginé... Mais il est clair que derrière l'épanouissement de ma vie et de mon travail ici, je sais que depuis presque une année, une personne semble bien malgré moi a également sa place dans cette magie heureuse que je continue de vivre encore et toujours... Ceci dit, tant que je serai à Disney, tant que je continuerai de vivre ici, je garde l'assurance et la fervente croyance que rien de mal ne m'arrivera plus. Alors que le bonheur continue... Que la magie perdure... Et que tous vos rêves se réalisent également, car n'oubliez jamais que rien n'est impossible !

• Georgie ne supporte pas se faire appeler par son prénom et se présente bien généralement sous son petit surnom • C'est une femme pétillante, passionnée et pleine de vie qui aime avoir le visage souriant et communiquer tant que possible sa bonne humeur • Dévouée autant à la danse que dans l'enseignement de cette passion de toujours, elle s'en montre très pédagogue, attentive, bienveillante mais également rigoureuse, élitiste et sévère en la matière... parfois plus qu'elle ne le voudrait d'ailleurs • Outre son frère, elle ne témoigne plus de véritable attachement envers ses parents et le reste de sa famille • Elle possède des goûts très éclectiques en matière de musique. Elle peut tant écouter et prendre plaisir à danser sur du classique, des airs d'opéra, que du jazz, de la pop et autre morceau plus bruyant et plus rythmé • S'étant ouverte musicalement au niveau international, elle a appris les rudiments du français à force d'écouter de la variété du vieux continent et afin de les comprendre. Elle ne le parle pas parfaitement mais possède toutefois une très bonne compréhension au niveau de cette langue • Chaque année, elle profite de sa période de vacances pour partir dans les îles et s'adonner à son autre loisir sportif : le surf • Elle témoigne d'une certaine affinité avec la guitare, qu'elle aime pratiquer en amateur et uniquement pour le plaisir • Son adoration pour l'univers du parc de Disney est telle qu'elle y passe volontiers la majeure partie de son temps libre en cas de beaux temps. C'est une magie dont elle ne se lasse tout simplement pas • De nature très indépendante, elle a toujours eu énormément de mal à s'engager dans des relations sur le long terme, sa plus longue relation jusqu'alors n'avoisinant que les quelques mois • Il lui arrive d'ailleurs constamment de perdre de son assurance et de se montrer fort timide et maladroite dans tout ce qui touche aux sentiments • Elle aime se montrer serviable, dévouée, n'hésitant pas à jouer à la grande soeur la plupart du temps • Sincère et honnête, elle préfère toutefois la diplomatie à la franchise, quitte à parfois prendre sur elle pour taire certains aspects ou certains sujets pouvant fâcher son entourage • Paradoxalement, elle ne tourne pas toujours sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler • Bien qu'elle ne s'en vante pas dans son entourage, elle est d'avantage fanatique de l'univers DC que celui de Marvel • C'est une très bonne confidente qui sait garder des secrets, alors que pour sa part, elle ne se livre que très difficilement • Elle possède une playlist de chansons Disney qu'elle a surnommé la compilation spéciale bonne humeur • Le Fantôme de l'Opéra est à ce jour son oeuvre musicale et lyrique préférée • Si elle ne suit pas de formation professionnelle, ni n'envisage de reconversion professionnelle, elle trouve plaisant de pouvoir animer les foules et ne dirait pas non si elle devait se retrouver obligée de procéder à un tel exercice • Bien que devenue chorégraphe pour le parc, elle n'hésite pas non plus à se glisser parmi les troupes de danseurs du parc quand l'occasion se présente • Depuis deux ans, elle partage son quotidien avec un Bengal, un chat répondant au doux nom d'Opale • Sans réellement le vouloir, son hétérosexualité se remet peu à peu en question de par la faute d'une de ses élèves de l'académie, qui est également une des danseuses du parc

Eh bien bonjour la compagnie! Moi c'est JF, charmant vendeur de 31 ans originaire de Belgique. J'aimerais vous en dire plus sur moi mais je serais obligé de vous tuer ensuite... Et vu qu'on est au sein de la magie Disney, je préfère éviter de commettre un acte aussi irrespectueux