C’était une surprise pour personne mais la fête qu’Emily détestait le plus, c’était la saint valentin. Elle haïssait cette date, ou toute la société vantait le bonheur d’être à deux. Genre, elle ne pouvait pas être heureuse seule ? Pire encore, pour avoir le droit de manger des fondues au chocolat et d’autres gourmandises, il fallait être en couple.  C’était ne pas connaitre l’esprit révolté de la danseuse qui avait flanquer à la porte les couples habitant dans son appartement. Comme les lieux publics seraient rempli d’amoureux se tenant la main, roucoulant et bavant la niaiserie, elle avait réquisitionné l’appartement. Ce soir ce serait une soirée anti saint valentin. Traditionnellement, elle comportait des sucreries et de l’alcool, des films de zombies ou autres le seul critère était qu’il ne devait pas être niais, de la dance et des jeux stupides. Bref tout pour oublier que la société voyait d’un mauvais œil le comportement libertin des filles d’aujourd’hui.

Elle avait fait une affiche qu’elle avait scotché au mur. En gros, elle avait écrit dessus les quatre  règles de la soirée:
ETRE CELIBAITAIRE
NE PAS DRAGUER
NE PAS DEPRIMER
S’AMUSER.

Si elle voyait des gens se bécotaient, elle utiliserai son balais pour les mettre à la porte.  Elle avait déjà vu suffisamment d’amoureux transit dans le parc, se demandait en mariage, s’achetaient des bijoux et cadenas en tous genre. Les personnages étaient tous par deux au photolocation, échangeant câlin et baiser à la moindre occasion. Il y avait même eu une pré parade ou les couples n’étant pas sur des chars, avaient défilé. Cette journée avait  été la plus niaise depuis qu’elle était dans le pays.

Réarrangeant le buffet, elle s’interrogeai sur les amis qui viendrait proclamer leur indépendance face à cette fête. N’ayait crainte même si elle brandissait une banière révolutionnaire, Emily voulait juste passer une bonne soirée entre ami.

Quand la sonnette retenti, elle alla ouvrir.

Bonsoir.